La vitamine D, une vitamine essentielle pour la santé !

Le rôle de la vitamine D dans l'assimilation du calcium et la santé osseuse est bien connu.

Mais savez-vous que cette vitamine agit comme une hormone dans notre corps et qu'elle interviendrait dans la régulation de plus de 200 gènes ?

Cette vitamine joue notamment un rôle clé dans :

    • la régulation du système immunitaire (elle aide donc à passer au travers des infections hivernales ?)
    • la modulation de l'inflammation  (elle soutien le retour à l'équilibre des terrains inflammatoires se manifestant notamment par tous les troubles en « -ite » : sinusite, gingivite, tendinite, colite, cystite, ...)
    • le maintien de la santé de la muqueuse intestinale (elle soutien l'immunité et la réponse aux intolérances alimentaires et aux allergies ainsi que l'équilibre digestif).

C'est donc une vitamine essentielle à notre santé globale !

Pourtant, 8 français sur 10 sont en déficit de cette vitamine !

Et ce alors que de nombreuses études scientifiques de ces dernières années montrent qu'une carence en vitamine D :

    • expose à plus d'infections bactériennes et virales
    • influence la gravité des infections virales
    • peut être une des causes de dysbiose intestinale (= déséquilibre du microbiote intestinal)
    • est associée a un risque accru de développer diverses maladies dont certains cancers.

Les recherches récentes indiquent que des taux sanguins de vitamine D compris entre 60 et 80 ng/mL sont corrélés avec la prévention de maladies chroniques. Dans une démarche de prévention santé, il est donc pertinent d'essayer d'avoir un taux se situant autour de ces valeurs.

Pour maintenir un taux optimal stable, la solution est de se complémenter en vitamine D, l'exposition solaire et les apports alimentaires étant insuffisants.

En effet, la source principale de vitamine D provient de la synthèse par la peau lorsqu'elle est exposée au soleil et en particulier aux rayonnements UV B. Nous pensons bien souvent que l'exposition pendant le printemps et l'été, suffisent à « faire le plein en vitamine D », ce n'est pourtant pas le cas. A cette période ensoleillée de l'année, 10 à 20 minutes d'exposition suffisent pour une bonne production de vitamine D. Inutile de rester lézarder pendant des heures au risque de prendre des coups de soleil, notre corps étant pourvu de mécanismes de régulation qui nous évitent une surdose, il y a donc une limite de production quotidienne qui est estimée autour de 10 000 à 15 000 UI. En hiver, cela nécessiterait environ 2 heures d'exposition au soleil par jour (du fait d'un rayonnement en UV et d'une surface d'exposition de la peau plus faible) ce qui est trop rarement réalisable.

Et du côté de l'assiette, les apports alimentaires sont si limités qu'ils en sont insuffisants. En effet, une étude indique que les français consomment en moyenne 124 UI de vitamine D par jour. Elle se retrouve notamment dans les poissons gras, les huiles issus de ces poissons et les abats mais les quantités sont faibles : 200 UI pour 100 grammes de saumon d'élevage par exemple.
A noter : éviter de consommer de l'huile de foie de morue ; elle est riche en vitamine D mais contient aussi des apports en vitamine A qui serait trop élevé.

Je recommande donc de se complémenter à l'année en vitamine D, avec une pause possible ou des apports largement réduits pendant la période estivale en fonction de l'exposition quotidienne au soleil, en mettant l'accent sur la période allant d'octobre-novembre à avril.

Une complémentation quotidienne, avec des doses physiologiques s'approchant de ce que notre corps pourrait synthétiser naturellement avec une exposition solaire, et un produit de qualité, s'avère le meilleur choix selon des études récentes pour des taux plus stables.

Les ampoules de 50 000 à 100 000 UI prescrites par les médecins ont pour inconvénient une moindre efficacité (étude américaine montrant qu'il y a un pic de vitamine D sanguin après la prise de l'ampoule mais que le taux redescend au dessous du taux initial à partir d'un mois après la complémentation) et de contenir également des excipients controversés pour la santé. La situation est la même pour certaines gouttes vendues en pharmacies pour les enfants ; vérifier toujours la composition des produits que vous ingérez et privilégiez les formules les plus naturelles.

Quelques conseils pour se complémenter en vitamine D ?

    • Indispensable d'octobre à avril !
    • Privilégier des doses physiologiques quotidiennes plutôt que des apports massifs tous les X semaines ou mois.
    • A prendre au cours d'un repas contenant des lipides, le soir idéalement, la vitamine D étant liposoluble. Et c'est déjà tout bon avec la cuillère à soupe d'huile d'olive qui aura servi à cuire votre plat, ça ne vous donne pas une excuse pour un bonus de fromage pour l'absorption de la vitamine D ?
    • Choix du produit : bien dosé en UI par goutte et sans ajout d'excipients controversés comme ceux retrouvés dans certaines ampoules ou gouttes ! Je vous recommande par exemple celle du laboratoire D.Plantes retrouvée en magasin bio et dans certaines pharmacies et parapharmacies.
    • Trouver le juste dosage pour vous. Pour cela, un dosage sanguin du taux de vitamine D est utile pour savoir d'où vous partez et aussi, après quelques mois de complémentation, pour voir si la complémentation que vous prenez est bien ajustée.